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5 questions à l’équipe Traduction d’Infopro Digital Automotive

L’équipe en charge de la traduction de nos solutions est répartie entre l’Italie et la France dans nos bureaux d’Infopro Digital Automotive. Leur activité consiste en l’extraction, la traduction et l’importation de tous nos contenus qui sont intégrés au sein de nos différents produits commercialisés en Europe. Ils nous la présentent en détail dans cet entretien.

Pouvez-vous nous expliquer vos missions ?

Notre mission première est de garantir à tous nos clients, quelle que soit leur langue, le même niveau de qualité linguistique. Ce travail est essentiel, nous devons garantir une traduction de qualité et continue dans tous les pays où nos produits sont commercialisés. La traduction est un argument commercial majeur, nos applications sont choisies par le client en fonction de la qualité du contenu que les traductions nous permettent de mettre en valeur.

Pour un groupe international, les enjeux portés par le pôle traduction sont multiples :

  • Proposer des produits traduits dans la langue locale
  • Accroître la visibilité des produits sur les différents marchés d’Infoopro Digital Automotive grâce à la qualité des traductions traitées
  • Accompagner l’équipe commerciale en évaluant les coûts et le temps nécessaires à la traduction d’un produit dans une nouvelle langue

Pour résumer, notre équipe est chargée de coordonner l’ensemble du processus de traduction, extraire les nouveaux contenus mis à jour, les envoyer à la traduction et les intégrer en continu. Nous assurons également le contrôle de la qualité, tant linguistique que technique, afin de toujours améliorer les standards linguistiques de nos produits.

Dans combien de langues nos solutions sont-elles traduites et combien de temps faut-il pour effectuer le processus de traduction ?

À ce jour, nos solutions sont traduites dans sept langues : italien, anglais, espagnol, allemand, néerlandais, polonais et portugais, dont la langue source est le français. Dans le cas de projets ou de produits spécifiques, ils sont parfois traduits dans des langues telles que le croate, le slovaque, le hongrois… Les délais peuvent être différents en fonction des besoins, en général des millions de mots peuvent être traduits en quelques jours ou semaines.

Le processus de traduction est-il différent d’une traduction classique lorsque l’on travaille sur le vocabulaire mécanique ?

Ce qui diffère d’une traduction classique, c’est que nous souhaitons recourir dans la mesure du possible, à des traductions avec « post-édition » : nous contrôlons un texte pré-traduit automatiquement pour le rendre humainement intelligible. Le « post-éditeur » en charge de cet exercice a pour tâche de compléter, modifier, corriger, remanier, réviser et relire ce texte brut.

Le vocabulaire associé à notre contenu nécessite des connaissances linguistiques à la fois techniques et mécaniques, ce pourquoi nous travaillons avec des professionnels possédant une expertise dans le domaine. Ce travail ne laisse aucune place à une interprétation du texte.

Ce procédé de traduction automatique associée à un contrôle final a pour avantage de garantir une qualité de traduction élevée, avec un minimum de concessions en termes de gestion des délais.

D’un point de vue technique comment procède-t-on ?

Pour faire simple, nous utilisons actuellement deux bases de données différentes pour réaliser l’opération.

Le processus de traduction comprend plusieurs étapes.

Nous commençons par analyser les bases de données de l’application (par exemple Atelio Doc) afin de créer et/ou de modifier des libellés et des segments (petites unités de texte) dans notre base de données MongoDB, les centralisant ainsi dans un référentiel unique.

Ensuite, nous reproduisons dans une base de données type sqlServer ces segments que nous avons créés ou mis à jour dans MongoDB. Une fois cette étape effectuée, ils sont extraits de notre base de données sqlServer et la traduction peut enfin démarrer. Celle-ci est effectuée par l’équipe, ou l’agence de traduction avec laquelle nous collaborons.

Nous devons enfin vérifier la traduction de ces segments afin de les réintégrer dans les bases de données, qui sont ainsi enrichies de ces nouveaux termes « appris ».

La principale difficulté de ces étapes réside dans la définition de requêtes précises qui correspondent à nos besoins.

A long terme comment envisagez-vous l’évolution du processus de traduction avec les progrès constants de l’intelligence artificielle ?

À ce jour, notre contenu est déjà traduit à l’aide d’une technologie de traduction de pointe que l’on peut qualifier de « machine learning ». C’est une forme d’intelligence artificielle, continuellement mise à jour par nos équipes informatiques et par les traducteurs professionnels, pour la familiariser avec la terminologie technique automobile.

L’intelligence artificielle rend possible la traduction quasi instantanée de millions de mots, tout en garantissant qualité et précision, ce qui entraîne des avantages significatifs en termes de réduction du temps et des coûts.

D’un point de vue technique, je pense que ce que nous pouvons faire pour améliorer le machine learning est de procéder à des « contrôles linguistiques » plus poussés, qui nous permettent d’obtenir des libellés de très haute qualité en français (grammaire, orthographe, etc…) et de limiter le nombre de libellés créés dans nos bases de données.

De plus, si nous voulons que le serveur puisse s’améliorer et apprenne par lui-même, nous devons le « nourrir » de contenu de haute qualité en français. Une façon simple de décrire ce processus est de voir le serveur comme un bébé : plus vous lui permettez d’assimiler la bonne version d’une langue, mieux il pourra l’apprendre.

 

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